Carole Barthélémy est maîtresse de conférences en sociologie, Habilitée à Diriger des Recherches au sein du laboratoire Population Environnement Développement (UMR 151 Aix-Marseille Université, Institut de Recherche pour le Développement). Elle co-dirige le LPED et l’Observatoire Hommes-Milieux Vallée du Rhône (Labex DRIIHM). Elle étudie les interactions Nature/Société dans des approches interdisciplinaires reliant sciences sociales et sciences de la nature. Ses objets de recherche concernent la gestion durable de la nature, appliquée au cas du fleuve Rhône ; de la nature en ville avec Marseille comme ville observatoire et des espaces agricoles en contexte méditerranéen. Ses approches, relevant de la sociologie de l’environnement, interrogent les dynamiques sociales, économiques et politiques qui structurent les enjeux environnementaux. L’analyse des rapports sociaux à la nature est au centre de ses travaux, mise en relation avec le temps long des usages, la construction des savoirs naturalistes et les interactions avec les engagements et les politiques publiques. Dans ce cadre, elle s’intéresse plus particulièrement aux mondes populaires et leurs rapports pratiques, symboliques et politiques à la nature.
Anne-Gaëlle BEURIER
Anne-Gaëlle Beurier est doctorante en sociologie des sciences de l’environnement au CREDA (Sorbonne Nouvelle) et au LPED (Aix-Marseille Université). Après deux ans d'enquête sur les pratiques interdisciplinaires et les intentions de démocratiser les sciences en environnement et plus particulièrement en milieu littoral, elle mène une thèse sous les directions de David Dumoulin Kervran et Carole Barthélémy et participe au projet ANR COLLAB2. Ce dernier se consacre à l’étude des collaborations inter- et transdisciplinaires en faveur de plus de durabilité au sein de trois dispositifs de politique scientifique français. Anne-Gaëlle s’intéresse au cas des Observatoires Hommes-Milieux du CNRS (LabEx DRIIHM). Son travail vise notamment à documenter la manière dont les questions de durabilité et d’environnement constituent des opérateurs de transformation du travail scientifique à l’échelle des institutions de recherche, des collectifs scientifiques et des parcours des chercheurs, dans un contexte de réforme de la recherche et de l’enseignement supérieur.
Nathalie BLANC
L’apport à la recherche de Nathalie Blanc concerne le thème de la nature en ville et de l’esthétique environnementale, avec des ouvrages tels Les animaux et la ville, O. Jacob, 2000 ; Vers une esthétique environnementale, Quae, 2008 ; Form, art, and environment: engaging in sustainability, Routledge, 2016 ; Art, Farming and Food for the Future: Transforming Agriculture, Routledge, 2022 ; Réparer la Terre par le bas. Manifeste pour un environnementalisme ordinaire, Le Bord de l’Eau, 2022.
Plus récemment, ses travaux s’orientent sur le thème des mobilisations environnementales, avec un chantier territorial, sur l’apport des mobilisations aux territoires, un chantier culturel, sur les valeurs propres aux mobilisations, et un chantier politique, sur les politisations territoriales. La place de la créativité et de l’art est interrogée au sein de ces dynamiques d’innovation sociale. Nathalie Blanc développe, en outre, une activité de recherche-création. Entre 2017 et 2025, dans le cadre d’Europe Créative, N. Blanc est co-responsable avec COAL du Laboratoire de la Culture Durable consacré à la Table et au Territoire comprenant des équipes art-science sur plusieurs territoires européens.
Freddy BOUCHET
Freddy Bouchet est Directeur de recherche au CNRS. Il mène ses recherches au laboratoire de physique de l’École Normale Supérieure de Lyon. Il a reçu une formation en mathématiques (agrégation) et en physique (DEA et doctorat), à l’ENS de Lyon. Il est physicien spécialiste de l’étude d’événements rares avec des approches de physique statistique. Son principal champ d’application est l’étude des événements climatiques rares, en particulier les canicules extrêmes et les changements abrupts de climat (points de bascule, ou tipping points). Il a toujours mené une recherche transdisciplinaire. Après une thèse de physique menée dans un laboratoire de mathématiques (Institut Fourier) avec des applications en géophysique (climat de Jupiter et dynamique des océans). Sa formation en physique théorique et lui a permis de développer des outils mathématiques et des algorithmes nouveaux au service de l’étude des événements climatiques extrêmes, en particulier des événements sans précédents. Depuis quelques années, il applique ces outils à l’étude de statistiques d’événements rares pour les fluctuations de la production d’énergie renouvelable, question cruciale pour la transition énergétique.
Freddy Bouchet dirige le GDR “Défis théoriques pour les sciences du climat » qui regroupe des climatologues, océanographes, dynamiciens de l’atmosphère, mathématiciens, physiciens, informaticiens et spécialistes des sciences des données et machine learning, pour développer des recherches fondamentales nécessaires pour répondre à de nombreux enjeux sociétaux dans les sciences du climat. Il est aussi membre du comité scientifique et du bureau de l’Institut des Mathématiques pour la Planète Terre.
Avec différents groupes et cercles de réflexion, Freddy Bouchet participe à l’accélération de la transition écologique. Il a conseillé plusieurs homme politiques. Il a créé le groupe “Transition écologique à l'ENS de Lyon” pour accélérer la diminution des impacts environnementaux de la recherche, est membre actif du collectif Labos1point5, et est membre de plusieurs ONG. Il enseigne les bases physiques et les politiques de transition énergétique, ainsi que les bases physiques et les impacts des changements climatiques à l’ENS de Lyon.
Jean-Pierre BOURGUIGNON
Mathématicien de formation, Jean-Pierre BOURGUIGNON a fait toute sa carrière au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), tout en enseignant à l’École polytechnique de 1986 à 2012 (à temps partiel depuis 1994). Il a été Directeur de l’Institut des Hautes Études Scientifiques (IHÉS) de 1994 à 2013. C’est un spécialiste de géométrie différentielle avec un intérêt particulier pour les questions géométriques à l’interface de la physique théorique.
De 1990 à 1992, il a été Président de la Société Mathématique de France et de 1995 à 1998 de la Société Mathématique Européenne. Il a été un des fondateurs en 1997 de l’organisation EuroScience, et membre des comités de pilotage des EuroScience Open Forum (ESOF) de 2004 à 2013.
Jean-Pierre BOURGUIGNON est actuellement le président du Conseil d’administration de la Ludwig Maximilians Universität à Munich. Il a été le président du Conseil européen de la Recherche (ERC) de 2014 à 2019 puis son président par intérim de juillet 2020 à août 2021.
En 1987, il s’est vu attribuer le Prix Paul Langevin de l’Académie des Sciences de Paris, puis en 1997 le Prix du Rayonnement français pour les sciences physiques et mathématiques.
Il est membre de l’Academia Europaea, de l’Académie royale des Sciences d’Espagne, de l’Académie des Sciences portugaise et de l’Académie royale des Sciences de Barcelone. En 2005, il a été élu membre honoraire de la London Mathematical Society, en 2017 de la Deutsche Mathematiker Vereinigung et en 2019 de la Société Mathématique polonaise. En 2008, il a été fait Doctor Honoris Causa de l’Université Keio au Japon, en 2011 de l’Université Nankai à Tianjin en Chine et en 2018 de l’Université d’Edimbourg.
Soraya CHAER
Soraya CHAER est doctorante en deuxième année de thèse à l’Institut Agro Montpellier au sein de l’UMR Moisa. En 2019, elle finalise son cursus universitaire par un stage de fin d’études à l’IRSTEA, au sein de l’unité "Environnement, Territoires et Infrastructures" (ETBX) à Cestas, qui consiste à réaliser une évaluation économique des externalités des techniques alternatives de gestion des eaux pluviales. Elle est diplômée la même année d’un master en analyse des politiques économiques à l’école d’économie d’Aix-Marseille (AMSE), avec un vif intérêt pour l’économie de l’environnement. Après une courte expérience d'ingénieur d’études au Bureau d’Économie Théorique et Appliquée (BETA) à Nancy, où elle participe à une étude des activités d’éco-tourismes au sein des espaces naturels ardennais (Projet AGRETA), elle débute en novembre 2020 une thèse portant sur les systèmes de valorisation et les stratégies d'acteurs permettant le développement d’une chaîne de valeur durable sur le plan économique, environnemental et social, de la filière oléicole en Méditerranée.
Philippe CURY
Philippe CURY, écologiste marin, est Directeur de Recherche de Classe Exceptionnelle à l'IRD (Institut de Recherche pour le Développement) et le Représentant de l'IRD auprès des Instances européennes à Bruxelles. Il est Président du Conseil Scientifique de l’Institut Océanographique de Monaco. Il a publié plus de 150 articles dans les principales revues internationales (Science, PNAS, TREE, Ecology Letters ...) et produit 21 livres ou chapitres de livres. Il a reçu plusieurs distinctions parmi lesquelles, le Prix Scientifique National Philip Morris obtenu en 1991 (Life Science Prize), la Médaille d'Océanographie Française obtenue en 1995 du comité scientifique du Musée d'Océanographie de Prince Albert Monaco Gilchrist obtenu en 2002 (South African Marine Award) et le Trophée 2012 pour la meilleure réalisation scientifique à l'Ifremer, la réalisation scientifique de l'IRD en 2013 et le Prix Tregouboff de l’Académie des Sciences en 2014, Paris. Il est Chevalier de la Légion d’Honneur et Chevalier de l’Ordre Saint Charles Monaco. Il est l'auteur du livre 'Une mer sans poissons' publié par Calmann-Levy et traduit en japonais, Chinois et catalan en 2008 et de 'mange tes méduses' publié par Odile Jacob avec Daniel Pauly en 2013 et traduit en anglais en 2021. En 2017 il a co-édité le livre ‘l’Océan à découvert’ publié aux éditions du CNRS et en 2020 le manifeste du Muséum d’Histoire Naturelle. En 2020 il a co-édité le livre ‘Face aux Limites’ produit par le MNHN.
Vincent DEBUSSCHERE
Vincent Debusschere a obtenu son doctorat en écoconception des machines électriques à l'École normale supérieure de Cachan en 2009. Il a rejoint le Laboratoire de Génie Electrique G2ELab en 2010, sur un poste de Maître de Conférences de Grenoble INP. Il a passé son HDR en 2019 après avoir été "visiting associate professor" à NTU Singapour en 2018/2019. Ses recherches portent sur l'intégration des énergies renouvelables par la modélisation des leviers de flexibilité pour les réseaux intelligents, comme par exemple les éléments de stockage, l'évaluation multicritères et la conception optimale de systèmes complexes ainsi que les méthodes de modélisation et d'optimisation avancées pour leur conception et contrôle comme l'intelligence artificielle.
Patrick DEGEORGES
Patrick Degeorges, philosophe, est spécialiste dans le conseil pour la redirection écologique des organisations. Il a fondé la société HAGRATH à cet effet en 2021 et il préside le comité français du Club de Rome. Expert auprès de France Stratégie et de l’UNESCO, il a coordonné, depuis 2017, à l'Ecole Normale Supérieure, à l’Ecole Urbaine de Lyon et au sein de l’Institut Michel Serres, des formations transdisciplinaires en vue de créer un Curriculum Anthropocene. Au sein du Ministère chargé de l'écologie, il a été responsable de la gestion des conflits avec les grands prédateurs (ours, loup, lynx) entre 2005 et 2010, puis, en tant que conseiller sur les questions émergentes et stratégiques, de 2010 à 2017, il a participé à la conception et à la mise en place des politiques publiques de biodiversité et d'adaptation au changement climatique, tant au niveau national qu’à l’international.
Cyria EMELIANOFF
Cyria Emelianoff, professeure d'aménagement et urbanisme à l'Université du Mans et rattachée au laboratoire ESO (Espaces Géographiques et Sociétés, UMR 6590 CNRS), travaille sur les politiques locales de transition socio-écologique en Europe. Il s’agit notamment de cerner les formes émergentes d’un pilotage local et décentralisé du « global change ». Ses travaux portent aussi sur les inégalités écologiques, la sobriété énergétique et les modes de vie décarbonés, la fabrique habitante de l’environnement urbain et les dynamiques de construction de capabilités collectives pour la transition (dans le cadre du programme Transition Energétique et Sociétale porté par l’IMT-Atlantique). Après s’être intéressée aux pionniers de la durabilité urbaine en Europe et aux retours d’expérience issus de ces collectivités locales, elle s’est investie dans des travaux collectifs de prospective sur les villes et modes de vie post-carbone aux côtés de Jacques Theys, avant de travailler aujourd’hui sur les dynamiques ordinaires de la transition. Dernière publication, avec Nathalie Blanc et Hugo Rochard : Réparer la Terre par le bas. Manifeste pour un environnementalisme ordinaire, Le bord de L’eau, à paraître (2022).
Christine HERVE
CNRS, UMR 5602 GEODE Géographie de l'Environnement, Maison de la Recherche, Université Toulouse 2 Jean Jaurès.
Biologiste de formation, mes objets de recherche ont radicalement changé depuis quelques années. Actuellement, je suis, dans le cadre du projet ANR Collab2, des territoires appelés réserves de biosphère. Ce sont des dispositifs liés au programme scientifique intergouvernemental de l’Unesco « Man and the Biosphere » (MAB). Le projet s’intéresse à trois dispositifs qui entendent contribuer à plus de durabilité en favorisant les collaborations inter- et trans-disciplinaires. Les réserves de biosphère sont des projets de territoire et nous cherchons à comprendre comment les organisations scientifiques et les dynamiques territoriales favorisent ou freinent les collaborations entre les chercheurs et les acteurs de terrain.
Nathalie HERVE-FOURNEREAU
Nathalie Hervé-Fournereau est juriste, directrice de recherche CNRS à l’Institut de l’Ouest Droit & Europe, UMR 6262 CNRS Université de Rennes 1. Directrice-adjointe du site rennais de l’école doctorale Droit & Science politique de l’Université Bretagne-Loire et présidente du Conseil scientifique du Labex DRIIHM.
Ses recherches portent sur l’intégration des exigences environnementales dans les politiques de l’Union européenne, le pluralisme des modes de régulation et la gouvernance. Elle s’interroge ainsi sur les dynamiques de transformations du droit de l’environnement de l’UE qui sont étroitement imbriquées à de nouvelles formes d’expressions démocratiques et de justice. Investie dans des recherches interdisciplinaires, elle étudie les interactions entre le droit de l’environnement, les données scientifiques et techniques et l’émergence de concepts à visée normative tels les services écosystémiques, la résilience et les approches écosystémiques. Membre d’Avosetta association européenne de juristes de l’environnement, elle participe aux activités de l’Académie du Droit de l’Environnement de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (co-responsable du comité Rennes de 2014-2017). Publications collectives récentes : Les peuples autochtones et les intégrations régionales : pour une durabilité repensée des ressources naturelles et de la biodiversité (co-dir. avec Sophie Thériault, PUR, 2020). Numéro spécial de la Revue juridique de l’environnement 2022 : Urgence(s) écologique(s) : quelle(s) urgence(s) pour le droit ? co-dir. avec Alexandra Langlais.
Michel SPIRO
Michel Spiro, Directeur de Recherche émérite au CEA, Président de IUPAP (International Union for Pure and Applied Physics), & Society, Président du comité d’organisation de l’Année Internationale des Sciences Fondamentales pour un Développement Durable en 2022 et 2023 (IYBSSD 2022), Président du Board de la Fondation CERN Ancien Président de la Société Française de Physique, Fellow of the European Physical Society a été de Janvier 2010 à Décembre 2012, Président du Conseil du CERN, la plus haute autorité de l’Organisation.
Ancien élève de l'Ecole Polytechnique (X66), Michel Spiro passe sa thèse de doctorat ès sciences à Saclay, au CEA, où il entre en 1970.
Il a enseigné à l’école polytechnique de 1983 à 1999. Il en a été membre du Conseil pour l’Enseignement et le Recherche de 2013 à 2018.
Ses premières recherches en physique des particules le conduisent à participer à la découverte des bosons intermédiaires W et Z (expérience UA1). Il se dirige ensuite vers l'étude des particules en provenance du cosmos en participant à l'expérience Gallex de détection des neutrinos solaires et , comme porte-parole, à l'expérience de recherche d'objets sombres (E ros).
La qualité de ses recherches lui vaut de nombreux prix. Il a écrit de nombreux livres.
Il a été président du comité scientifique des expériences auprès du LEP (Grand collisionneur électron-positon du Cern) de 1998 à 2001 avant de devenir en 2002, chef du Dapnia, département d’Astrophysique, de physique des Particules, de physique Nucléaire et d’Instrumentation Associée au CEA, puis directeur de l'IN2P3 (Institut National de Physique Nucléaire et de Physique des Particules) au CNRS et Délégué scientifique français au Conseil du Cern depuis 2003 jusqu’à fin 2009.
Il est officier de la légion d’honneur et officier de l’ordre du mérite et Docteur Honoris Causa de JINR Doubna.
Paul TIXIER
Paul Tixier a intégré l’IRD et l’UMR MARBEC (Marine Biodiversity, Exploitation & Conservation) en tant que chargé de recherche en 2021. Après un Master en écologie marine à University of Victoria (Colombie Britannique, Canada) et l’Université Aix-Marseille II, il a fait une thèse au CNRS (Centre d’Etudes Biologiques de Chizé) sur les interactions des orques et des cachalots avec les pêcheries des îles Crozet (Terres Australes et Antarctiques Françaises). Il a ensuite étendu ses travaux sur les interactions entre pêcheries et mégafaune marine à d’autres régions de l’océan austral et de l’océan Indien au cours de postdocs, notamment en Australie à Deakin University et University of Tasmania de 2016 à 2021. Ses travaux de recherche s’inscrivent dans le contexte général de conflits d’usage entre l’Homme et les espèces animales. Il utilise des approches interdisciplinaires pour évaluer et comprendre les conflits entre pêcheries et mégafaune marine, et développer des solutions durables de coexistence. En particulier, une grande partie de ses travaux se concentre sur l’étude du comportement de déprédation (espèces se nourrissant sur les captures de pêche) des mammifères marins et requins, et sur l’identification de changements dans la pratique de pêche permettant de minimiser, de manière durable, les impacts écologique et socio-économique de ce conflit global.
Franck-Dominique VIVIEN
Franck-Dominique Vivien est professeur d’économie à l’Université de Reims Champagne Ardenne. Il est directeur-adjoint du laboratoire REGARDS (EA 6292) de cette même université. Il y dirige aussi le master d’économie appliquée à la transition écologique et à la bioéconomie. Ses travaux portent sur le développement soutenable, la transition écologique et l’économie circulaire. Il est l’auteur du « Repères » sur le développement soutenable (Ed. La Découverte, 2005). Il a aussi publié, en 2013, « 20-22 juin 2012 : Rio plus vain ? » dans la revue Développement durable et Territoires. Avec J. Theys, il a consacré un éditorial de la revue Natures Sciences Sociétés à la science de la soutenabilité en 2014.